Les chutes du personnel soignant représentent la 2ème cause d’accidents du travail en Maisons de repos et de soins. Quels sont les facteurs de risque ? Comment les prévenir  ? Retrouvez ci-dessous notre fiche pratique.

Glissades, trébuchements, faux pas, pertes d’équilibre… Les chutes de « plain-pied » sont des accidents du travail encore trop souvent perçus comme étant inévitables et de caractère bénin.
En Maisons de repos et de soins, cependant, elles représentent plus de 30% des accidents du travail. Elles peuvent avoir des conséquences lourdes pour le salarié mais aussi pour l’entreprise en terme d’absentéisme.
Il est donc important de savoir les identifier afin d’aménager l’environnement et l’organisation du travail pour préserver la santé des salariés.

Les facteurs de risques des chutes en Maisons de repos et de soins

De nombreux facteurs de risques
– Les sols glissants, les obstacles imprévus,
– Les chaussures inadaptées (trop lisses) ou abîmées (des chaussures antidérapantes peuvent parfois être nécessaires),
– Un éclairage insuffisant,
· Les dimensions des locaux, des espaces de travail et de circulation qui rendent difficile le déplacement
– Le travail dans l’urgence : courir, porter plusieurs objets volumineux en même temps, … la fréquence des déplacements
– Le non-respect des consignes de sécurité
– L’inattention, la préoccupation, le stress….
Les jeunes salariés sont plus touchés par les accidents de plain-pied, probablement en raison du manque d’expérience, de la méconnaissance du risque ou encore des caractéristiques du poste occupé.
Les moyens de prévention
La prévention du risque de chute passe par la mise en place :
– de mesures de prévention technique : les sols doivent rester aussi propres et secs que possible, dans les zones où le sol est souvent gras ou humide, le revêtement doit être antidérapant et maintenu en bon état, la dangerosité de l’environnement de travail doit être réduite au maximum, les espaces de rangements doivent être accessibles, en nombre suffisant et adaptés aux objets à stocker, l’éclairement doit être suffisant.
de mesures de prévention liées à l’organisation du travail : aménagement des horaires d’entretien des sols, temps pour le rangement et le nettoyage des postes de travail, adaptation des délais au travail à réaliser.

La signalisation et l’éclairement des voies, la signalisation des obstacles, des zones humides, des marches dangereuses ou des ruptures de niveau doivent être prévus dans le plan de circulation dans l’entreprise.

Les principales consignes de sécurité ainsi qu’un affichage de sécurité spécifique doivent être placés bien en vue du personnel et remplacés une à deux fois par an.
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